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« Pratiquer l’aromathérapie en 2024 : 6 réflexes à adopter pour faire évoluer son approche »
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Je veux les 6 bonnes pratiquesL’aromathérapie est une thérapie naturelle basée sur l’action des molécules aromatiques des huiles essentielles.
Celles-ci sont très concentrées (50 à 200 molécules biochimiques) et ont de nombreuses applications.
L’aromathérapie complète à merveille l’action de la médecine conventionnelle.
Se pose cependant la question des interactions avec les traitements de chimiothérapie.
Plusieurs études ont été réalisées afin d’analyser l’activité des composants des huiles essentielles sur les cellules cancéreuses et leurs éventuelles interactions avec les traitements conventionnels.
Les huiles essentielles en synergie des traitements de chimiothérapie
Le Dr Di Giorgio, docteur en biologie cellulaire et maître de conférences en toxicologie génétique à la faculté de pharmacie de Marseille, a étudié in vitro l’effet de deux mélanges différents à base des huiles essentielles.
Ces huiles essentielles sont l’huile essentielle de Ledon du Groënland (détoxifiante du foie et des reins), d’Hélichryse italienne (anti-inflammatoire et décongestionnante) et de ravintsara (antivirale, renforce l’immunité).
Résultats de l’étude
Voici les résultats présentés par le Dr Giraud lors du colloque du 15-11-2014 à Aix en Provence :
- une activité cytotoxique vis-à-vis des cellules tumorales (toxique pour la cellule cancéreuse),
- une amélioration de l’efficacité des traitements anticancéreux
- et une protection des cellules saines.
Utilisées lors d’un traitement anticancéreux, les huiles essentielles protègent les cellules saines et accroissent l’action du traitement envers les cellules malignes.
Résultats concernant l’activité protectrice sur les cellules saines
Concernant l’évaluation de l’activité protectrice sur les cellules saines, les résultats ont montré que les huiles essentielles permettaient de protéger les cellules saines de l’agression toxique de la chimiothérapie avec une diminution de l’ordre de 75% de l’effet toxique de la mitomycine C.
Cet effet protecteur est encore plus efficace quand on les met 2h avant et pendant la chimiothérapie plutôt qu’après.
Ceci confirme donc la possibilité d’utiliser les huiles essentielles pour limiter et traiter les effets secondaires des traitements. Ceci, sans interactions négatives et même en potentialisant la chimiothérapie.
Autres études
Le Docteur Anne-Marie Giraud qui exerce à Marseille, auteure du livre « Huiles essentielles et cancer », Éditions Quintessence, détaille à ce sujet les possibilités d’actions en oncologie.
C’est aussi la conclusion d’une équipe du CNRS dirigée par Jean-François Lesgards de l’université d’Aix-Marseille à la suite de plusieurs dizaines d’études sur l’action des composants des huiles essentielles en synergie avec les thérapies conventionnelles (« Anticancer Activities of Essential Oils Constituents and Synergy with Conventional Therapies : A Review », publié dans la revue Phytotherapy Research le 16 mai 2014).
Les objectifs étaient d’évaluer les activités antitumorales de certaines huiles essentielles, de montrer leur effet synergique avec les traitements allopathiques, d’évaluer leur activité protectrice sur des cellules saines (fibroblastes).
Une des études sur les effets combinés des huiles essentielles en mélange avec une molécule de chimiothérapie de Mitomycine C, a montré que, principalement pour le poumon et le pancréas, il y avait une augmentation de l’activité cytotoxique de l’association huile essentielles-chimio par rapport à l’utilisation seule de la molécule de la chimiothérapie.
L’équipe conclut : « les terpénoides des huiles essentielles agissent en synergie avec des chimiothérapies conventionnelles ».
En conclusion
Ces études sont extrêmement intéressantes et prometteuses.
Cependant, je ne souhaite pas faire miroiter une possible guérison à un patient en souffrance morale et en recherche de solutions miracles.
Les huiles essentielles sont utiles pour éviter les effets secondaires des chimiothérapies.
Reste à trouver la bonne voie d’utilisation.
Par la voie orale qui est soumise à prescription médicale ?
À quelle dose ?
Ou par des voies d’administration plus facile, mais peut être moins ciblées comme la voie cutanée ?
Je vous en dis davantage dans la formation Aromathérapie et oncologie.
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